Un producteur de pêches de 41 ans a été tué par balle samedi matin au marché d’intérêt national des Arnavaux. Les agresseurs ont fui après lui avoir volé sa recette, marquant le second homicide en moins de 12 heures à Marseille.
Un drame s’est joué samedi 21 juin vers 7h11 au MIN des Arnavaux, dans le 14e arrondissement de Marseille. Un producteur de pêches de 41 ans, bien connu sur le marché, a été abattu d’une balle dans la tête.
La victime déchargeait ses fruits quand plusieurs individus cagoulés, arrivés en Renault Captur, l’ont approché pour lui voler sa recette du jour. L’homme a refusé de céder sa sacoche d’argent.
Selon un témoin interrogé par La Provence, « il s’est fait braquer par des minots, mais il a refusé de donner le fric. Ils lui ont mis une balle dans la tête ». Les jeunes rôdaient dans le secteur depuis 2h du matin.
Comment les agresseurs ont-ils pu s’introduire dans le MIN ?
Le mode opératoire interroge les commerçants du marché. « On ne comprend pas comment ils sont parvenus à rentrer », s’inquiète un habitué des lieux, où la sécurité est pourtant renforcée durant les heures d’activité.
Après le tir, le passager a tenté de s’emparer de la sacoche à plusieurs reprises, perdant une partie de l’argent dans sa fuite. Les deux hommes ont forcé la barrière de sortie pour rejoindre l’autoroute.
Le directeur du MIN, Didier Ostré, a annoncé un renforcement de la sécurité dès lundi. Le site dispose de caméras de vidéoprotection que les enquêteurs vont exploiter.
CONTEXTE MARSEILLAIS : Une violence qui s’intensifie
• Second homicide : 12h avant, un homme tué par arme blanche près de Saint-Charles • Bilan 2025 : Déjà 45 morts dans la violence liée aux gangs à Marseille • Escalade : Contre 31 décès pour toute l’année 2022 • Guerre des gangs : Rivalité entre « DZ Mafia » et clan « Yoda » pour le contrôle du trafic • Réaction officielle : Le maire Benoît Payan dénonce un « assassinat ignoble »
L’enquête a été confiée à la division de la criminalité territoriale. Le procureur évoque toutes les pistes, du vol au « contrat » commandité. Ce nouveau drame illustre l’escalade de violence qui frappe Marseille, où les règlements de comptes se mu