Face à la fermeture d’urgence du site Orange de Saint-Mauront à Marseille, Laurent Nuñez a annoncé un renforcement immédiat des dispositifs de police pour sécuriser le secteur. Une réponse directe à l’insécurité liée au narcotrafic qui a contraint 1 000 salariés à quitter les lieux.
Une réponse sécuritaire musclée.
Alors que le quartier de Saint-Mauront est en proie à une flambée de violences sur fond de trafic de drogue, Laurent Nuñez a pris la parole pour rassurer. Il annonce la mise en place d’un « partenariat » spécifique avec l’opérateur téléphonique pour sécuriser les abords du site.
L’objectif est clair : reprendre le terrain.
Concrètement, des patrouilles de police ont été accentuées dès la fin de semaine dernière autour du bâtiment. Selon les déclarations rapportées, les forces de l’ordre maintiendront une présence visible et dissuasive pour permettre, à terme, le retour des employés.
Un « état de siège » pour les salariés
La situation était devenue intenable.
Depuis plusieurs jours, les 1 000 collaborateurs du site vivaient dans un climat de terreur. Rixes entre dealers, points de deal à ciel ouvert et sentiment d’insécurité permanent ont poussé la direction d’Orange à fermer temporairement les locaux jusqu’à la mi-décembre.
- Télétravail généralisé pour l’ensemble du personnel.
- Redéploiement d’urgence sur d’autres sites de la métropole.
- Droit de retrait exercé face au « danger grave et imminent ».
Ce n’est plus de la délinquance, c’est une guerre de territoire.
Selon les syndicats, dont la CFE-CGC, les salariés se sentaient « pris en otage » au milieu des affrontements. La décision de fermer un site d’une telle envergure illustre un nouveau cap franchi dans l’impact du narcotrafic sur l’économie locale.
Laurent Nuñez a assuré « comprendre la crainte des salariés » et promet que l’État ne laissera pas cette zone de non-droit s’installer durablement.
