Stéphane Larue
Cinéma / Séries TV

Lise Bourdin : l’icône de l’après-guerre décède à 99 ans, à l’aube de son centenaire

Lise Bourdin : l’icône de l’après-guerre décède à 99 ans, à l’aube de son centenaire

Figure glamour des années 50, l’actrice et ex-mannequin Lise Bourdin s’est éteinte ce vendredi à son domicile de Labastide-d’Armagnac. Une disparition survenue à l’âge de 99 ans, deux jours seulement avant de souffler sa centième bougie, selon une annonce faite par sa famille à l’AFP via
Jean-François Guyot.

Le destin a parfois un sens du timing d’une cruauté absolue.

Alors qu’elle s’apprêtait à célébrer un siècle de vie ce dimanche, Lise Bourdin a tiré sa révérence. C’est dans l’intimité de sa maison des Landes qu’elle s’est éteinte, fermant le livre d’une vie qui aura traversé les époques les plus fastes du cinéma et de la mode.

Une page de l’élégance française se tourne définitivement.

Une carrière entre haute couture et Hollywood

Avant de conquérir le grand écran, Lise Bourdin avait d’abord régné sur les podiums.

Mannequin vedette de l’après-guerre, elle a incarné le renouveau du style français, travaillant pour les plus grandes maisons de couture. Sa photogénie exceptionnelle lui a rapidement ouvert les portes des studios de cinéma, faisant d’elle une figure incontournable des années 50.

Mais c’est son parcours international qui force le respect.

Lise Bourdin n’était pas seulement une beauté française ; elle a côtoyé les géants. On se souvient de sa présence aux côtés de Sophia Loren dans La Fille du fleuve (1954) ou de son rôle face à Gary Cooper et Audrey Hepburn dans le classique de Billy Wilder, Ariane (Love in the Afternoon).

Elle naviguait avec aisance entre le cinéma d’auteur français et les superproductions hollywoodiennes, une prouesse rare pour l’époque.

https://x.com/JFGuyot/status/1994540094276211070

La retraite dans les Landes

Loin des paillettes parisiennes et des tapis rouges, elle avait choisi la quiétude.

Installée à Labastide-d’Armagnac, elle menait depuis plusieurs décennies une existence discrète, loin du tumulte médiatique. Elle restait toutefois, pour les cinéphiles avertis, ce visage inoubliable qui avait illuminé Les Enfants de l’amour ou Scandale à Milan.

Elle manquera son centenaire de quarante-huit heures, mais sa légende, elle, est désormais éternelle.

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