Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a confirmé ce lundi 6 janvier 2025 qu’il quitterait ses fonctions de chef du Parti libéral du Canada (PLC). Cette annonce intervient alors que M. Trudeau fait face à une crise politique majeure au sein de sa formation.
Lors d’une déclaration officielle devant Rideau Cottage, la résidence du Premier ministre à Ottawa, M. Trudeau a précisé qu’il resterait en poste jusqu’à la nomination de son successeur à la tête du parti. Cette décision survient à quelques jours d’une réunion nationale extraordinaire du caucus libéral, prévue le mercredi 8 janvier.
Une pression croissante au sein du parti
La démission de M. Trudeau intervient dans un contexte de tensions accrues au sein du PLC. Plusieurs députés ont quitté le caucus libéral ces derniers mois, dont l’ancienne vice-Première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland. Cette dernière pourrait d’ailleurs figurer parmi les candidats potentiels à la succession de M. Trudeau.
La course à la succession est lancée
Parmi les autres personnalités pressenties pour prendre la tête du PLC, on trouve notamment Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, qui aurait multiplié les contacts ces derniers jours pour évaluer ses soutiens. Dominic LeBlanc est également cité comme un candidat potentiel par les experts politiques.
Le prochain chef du Parti libéral sera choisi par les membres du parti. Un récent sondage de la firme Angus Reid indiquait que Chrystia Freeland serait la candidate qui attirerait le plus d’appuis pour le PLC, avec 21% des intentions de vote, contre 13% pour Justin Trudeau.
