Stéphane Larue
Actus

Jean-Pierre Farandou présente ses excuses après ses propos polémiques sur l’autisme

Jean-Pierre Farandou présente ses excuses après ses propos polémiques sur l’autisme

Le nouveau ministre du Travail Jean-Pierre Farandou a présenté mardi soir ses excuses après avoir utilisé l’expression « on n’est pas autistes » sur France 2 pour justifier la suspension de la réforme des retraites, déclenchant une vive polémique.

Quelques heures seulement après sa nomination, Jean-Pierre Farandou a fait face à sa première controverse.

Invité du journal de 20 Heures de France 2 ce mardi 14 octobre 2025, le ministre du Travail et des Solidarités était interrogé par Léa Salamé sur la suspension de la réforme des retraites.

En réponse à une question sur un éventuel renoncement du gouvernement sur ce texte impopulaire, le ministre a voulu montrer que l’exécutif était à l’écoute.

« On n’est pas sourds, on n’est pas autistes, on voit bien qu’elle passe mal cette réforme », a-t-il alors déclaré à l’antenne.

Cette déclaration a immédiatement déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes et responsables politiques dénonçant des propos validistes.

Vives réactions de la classe politique

Plusieurs élus ont rapidement condamné l’usage de ce terme.

La députée écologiste Marie-Charlotte Garin a ainsi rappelé sur X qu’« être autiste n’est pas une incapacité à comprendre les choses ».

Sa consœur de La France Insoumise, Anaïs Belouassa Cherifi, a fustigé un « mépris validiste répugnant », qualifiant la sortie d’« indigne et inacceptable de la part d’un membre du gouvernement ».

Ces réactions unanimes ont pointé le caractère stigmatisant de l’association de l’autisme à une supposée incapacité à analyser une situation.

Le ministre présente ses excuses sur X

Face à l’ampleur prise par la polémique, Jean-Pierre Farandou a rapidement fait amende honorable en fin de soirée.

Il a publié un message sur le réseau social X pour présenter ses excuses.

« Mes propos ont blessé et ce n’était pas mon intention », a-t-il écrit.

« J’en suis sincèrement désolé et je présente mes excuses », a ajouté le ministre, dans une tentative d’éteindre la controverse marquant ses premiers pas au sein du gouvernement de Sébastien Lecornu.

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