« Je pensais que c’était un cas exceptionnel, mais visiblement non », déclare Luca, 18 ans, étudiant à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), après son voyage en TGV de Marseille à Paris au Parisien. En début de trajet, un passager a alerté les contrôleurs sur la présence de punaises de lit. Lors d’une inspection visuelle, plusieurs de ces parasites ont été trouvés dans les fauteuils de la voiture.
Selon Luca, beaucoup de passagers mécontents ont décidé de descendre à la gare d’Avignon TGV. Le contrôleur leur a proposé différentes options, y compris « descendre à la prochaine gare pour prendre un autre train ou se rendre au wagon bar sans assurance de voyager assis ». Plus tard, le chef de bord a annoncé que les passagers pourraient demander le remboursement intégral via un formulaire de réclamation.
Avant cet incident, la SNCF avait assuré avoir une politique de traitement « très régulier » contre les nuisibles. Contactée par le Parisien, la compagnie ferroviaire a décrit des mesures préventives comme des nettoyages approfondis, l’utilisation de gels anti-nuisibles et la diffusion d’insecticides dans des zones inaccessibles aux passagers.
Malgré ces déclarations, les incidents similaires se multiplient. Deux autres cas ont été signalés mardi et vendredi de la même semaine, et les publications sur les réseaux sociaux concernant ce problème ont reçu une attention massive.
« À ce jour, nous n’avons eu aucune présence confirmée de punaises de lit dans nos TGV ces derniers mois », insiste la SNCF. L’agent SNCF prénommé Stéphane a ajouté sur Twitter que chaque rame reçoit un traitement préventif tous les 60 jours et qu’aucun risque n’est pris concernant ce genre de problème.
La SNCF rappelle son engagement à prendre chaque signalement au sérieux et à appliquer des procédures spécifiques en cas de détection de punaises de lit.