Grippe en hausse avec une intensité très élevée selon Santé publique France

La série « Validé » sera de retour pour une troisième saison

Selon le dernier point de situation de Santé publique France, l’épidémie de grippe connaît actuellement « une intensité très élevée » et est en forte augmentation. Les régions les plus touchées sont les Hauts-de-France, l’Île-de-France, la Normandie et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. En effet, le taux d’hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi toutes les hospitalisations a atteint 41,2 pour mille pendant la semaine du 19 au 25 décembre, contre 23,5 pour mille la semaine précédente.

Le nombre de passages aux urgences pour syndrome grippal a également augmenté de 52% en une semaine, tandis que le nombre d’hospitalisations suite à ces passages aux urgences a augmenté de 75%. En conséquence, presque tous les lits de réanimation de l’Île-de-France étaient occupés mardi.

Le profil des personnes gravement atteintes par la grippe est également préoccupant pour Santé publique France. Parmi les patients admis en réanimation, la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus est similaire à celle des personnes plus jeunes, âgées de 15 à 64 ans (42% contre 41%). De plus, 37% des patients admis en réanimation sont des personnes âgées de 65 ans et plus souffrant de comorbidités, tandis que 23% sont des personnes de moins de 65 ans n’ayant aucune comorbidité.

En outre, en médecine de ville, 25% des consultations de SOS Médecins et 15% de celles du réseau Sentinelles concernent des syndromes grippaux, ce qui constitue un « niveau d’intensité très élevé » selon l’agence épidémiologique.

Enfin, le nombre de décès liés au virus est en « très forte augmentation ». La semaine dernière, ils représentaient 2,8% des décès enregistrés électroniquement, soit une part deux fois plus élevée que la semaine précédente, voire sept fois plus qu’il y a deux semaines. Cette augmentation dépasse les pics des épidémies de grippe des deux dernières années et s’approche de celui de l’épidémie de l’hiver 2017-2018, mais reste inférieure au pic de l’épidémie de 2018-2019.