Stéphane Larue
Actus

Grève du 2 octobre un important dispositif de 5000 policiers et gendarmes sera déployé à Paris

Grève du 2 octobre un important dispositif de 5000 policiers et gendarmes sera déployé à Paris

À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale, le préfet de Police Laurent Nuñez a annoncé qu’un dispositif de sécurité de près de 5 000 membres des forces de l’ordre sera mobilisé ce jeudi 2 octobre 2025 à Paris pour encadrer la manifestation, en raison notamment d’un risque de présence de « casseurs ».

L’essentiel à retenir

  • Près de 5 000 policiers et gendarmes seront déployés dans la capitale pour la manifestation du 2 octobre.
  • Les autorités anticipent la formation de « black blocs » en tête du cortège syndical.
  • Le préfet de Police a autorisé l’usage de drones de surveillance et prévient qu’aucun blocage ne sera toléré.

Un dispositif de sécurité « très conséquent »

Face à la nouvelle journée de grève et de manifestation à l’appel de l’intersyndicale, la Préfecture de Police ne veut prendre aucun risque. Invité sur TF1 ce mercredi, le préfet Laurent Nuñez a détaillé les moyens qui seront mis en œuvre. « On aura un dispositif très conséquent : plusieurs milliers de fonctionnaires de police, de militaires de la gendarmerie, on sera autour de 5 000 », a-t-il déclaré.

Cette mobilisation massive des forces de sécurité intérieure vise à prévenir tout débordement lors du défilé parisien, qui s’élancera à 14 heures de la place d’Italie pour rejoindre la place Vauban, près des Invalides.


La crainte de la présence de « casseurs »

Pour justifier ce déploiement important, le préfet de Police a mis en avant la menace récurrente de groupes violents. « À chaque fois que nous avons des grandes journées intersyndicales, nous avons la constitution de groupes de casseurs que je distingue très clairement du reste de la manifestation », a-t-il expliqué.

Il a précisé que ces éléments perturbateurs, de type « black bloc », ont l’habitude de se fondre dans ce qui est appelé le « pré-cortège », à l’avant du cortège syndical principal qui, lui, « se passe toujours très bien ».


Le parcours sous haute surveillance et tolérance zéro

Même si cette journée d’action s’annonce potentiellement moins suivie que la précédente, Laurent Nuñez a affirmé que ses services « se préparent comme s’il allait y avoir 55 000 » manifestants, un chiffre atteint lors de mobilisations passées.

Pour assurer la sécurité, le préfet a signé un nouvel arrêté autorisant l’usage de drones par les forces de l’ordre afin de surveiller le parcours. Il a également adressé un avertissement très clair : toute tentative de blocage, « qu’il s’agisse de lycées, de dépôts de bus ou de routes », sera « immédiatement débloquée ».

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