Le conflit entre Israël et le Hamas atteint un seuil dramatique avec plus de 50 000 Palestiniens tués, selon les autorités sanitaires de Gaza.
Le drame humanitaire qui se déroule dans la bande de Gaza franchit un cap insoutenable. Alors que les combats entrent dans leur sixième mois, le nombre de morts recensés dépasse désormais les 50 000, selon les données publiées ce dimanche.
Un bilan humain d’une ampleur inédite
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 50 021 décès et 113 274 blessés depuis le déclenchement de l’offensive israélienne en octobre 2023. Ces chiffres, également relayés par la Défense civile de Gaza, traduisent l’intensité de la guerre et la gravité de la crise en cours.
Malgré les doutes régulièrement exprimés par les autorités israéliennes à propos de la fiabilité de ces données, les Nations Unies considèrent ces bilans comme crédibles. Une analyse parue dans The Lancet évoque même la possibilité que le nombre réel de victimes soit sous-estimé de près de 40 %.
Des frappes continues et meurtrières
Les opérations militaires israéliennes se sont intensifiées ces derniers jours, notamment à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir encerclé plusieurs secteurs pour démanteler des infrastructures du Hamas, ce qui a provoqué de nouveaux déplacements massifs de civils.
Au cours des dernières 24 heures, 39 Palestiniens ont été tués, portant à 673 le nombre de morts depuis la reprise des combats mardi dernier. Parmi les victimes figure Salah al-Bardawil, cadre influent du bureau politique du Hamas.
Une guerre qui déborde les frontières de Gaza
Le conflit, loin de se limiter à la bande de Gaza, s’étend désormais à plusieurs fronts régionaux. Des frappes israéliennes ont été rapportées dans le sud du Liban, en réponse à des tirs transfrontaliers. Par ailleurs, un missile en provenance du Yémen a été intercepté par la défense israélienne, illustrant la dimension régionale du conflit.
Une catastrophe humanitaire qui s’aggrave
Sur le terrain, la situation humanitaire se dégrade de jour en jour. Des centaines de corps seraient encore piégés sous les décombres. L’accès à l’aide médicale, alimentaire et logistique demeure extrêmement limité, aggravant la détresse des civils.
Des milliers de familles ont été contraintes de fuir, souvent à pied, sans destination sûre. Les organisations humanitaires dénoncent un niveau de souffrance civile inédit depuis le début du XXIe siècle.
Pressions internationales et enquêtes en cours
Face à l’ampleur de la tragédie, les appels à un cessez-le-feu durable se multiplient. Plusieurs gouvernements et ONG exhortent Israël et le Hamas à engager des négociations pour mettre fin aux violences.
En parallèle, des procédures judiciaires ont été lancées devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ). Ces institutions examinent des accusations de crimes de guerre et de génocide à l’encontre d’Israël, dans un contexte diplomatique particulièrement tendu.
| Question | Réponse |
|---|---|
| Combien de Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre ? | Plus de 50 000 personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas. |
| Quelle est la fiabilité de ce chiffre ? | Les Nations Unies le jugent crédible. Une étude suggère même qu’il pourrait être sous-estimé de 40 %. |
| Où se déroulent les combats actuellement ? | Principalement à Rafah dans le sud de Gaza, mais aussi au Liban et en mer Rouge. |
| Des enquêtes sont-elles en cours ? | Oui, la CPI et la CIJ examinent des plaintes pour crimes de guerre et génocide. |
