Dans un nouvel épisode du podcast Boum Boum, l’acteur Franck Dubosc partage avec franchise et émotion sa vision de la paternité sur la chaîne YouTube d’Alexandra Roost.
Ce nouvel épisode de Boum Boum se distingue par la profondeur de ses échanges. En donnant la parole à un père célèbre mais ordinaire dans ses doutes, Alexandra Roost permet à son audience de se reconnaître dans les joies et les difficultés de la parentalité moderne.
Avec Franck Dubosc, on découvre un homme en quête d’équilibre, tiraillé entre ses obligations professionnelles et sa volonté d’être un père pleinement présent. Une discussion émouvante, ponctuée de vérités simples, mais puissantes.
Invité du podcast Boum Boum, Franck Dubosc ouvre une parenthèse intime sur son rôle de père, entre fragilité émotionnelle et réflexions personnelles. Connu pour son humour et ses personnages hauts en couleur, il montre ici un tout autre visage : celui d’un homme en constante interrogation sur sa place dans la vie de ses enfants.
Pas de recette miracle pour être un bon père
Dès les premières minutes, l’acteur affirme qu’il n’existe aucune définition universelle du « bon père ». Pour lui, tout dépend du caractère de l’enfant et de ce dont il a besoin. Un père ne peut donc pas se fondre dans un modèle figé. Il doit s’adapter à chaque enfant, à sa sensibilité et à ses attentes spécifiques.
L’amour ne suffit pas, la présence compte aussi
Dubosc évoque un point clé : l’équilibre entre l’amour et la présence réelle. Il reconnaît que l’on peut aimer profondément ses enfants tout en étant parfois trop souvent absent. Mais ce qui frappe, c’est le regard des enfants sur cette absence. Une anecdote le touche particulièrement : son fils lui a dit un jour qu’il lui manquait, même quand il n’était pas loin. Ce moment a agi comme un électrochoc émotionnel pour l’acteur.
Une absence difficile à digérer
Au fil de la conversation, il confie avec pudeur avoir eu du mal à accepter que ses enfants s’habituent à ses absences. Cette résignation l’a profondément touché, comme si sa place au sein du foyer s’étiolait petit à petit. Il reconnaît avoir tenté de compenser ces absences par des cadeaux, une forme de culpabilité paternelle, mais admet avoir arrêté, réalisant que cela ne remplaçait en rien le lien humain et la proximité affective.
Un papa « un peu chiant » selon ses mots
Avec humour et autodérision, il se décrit comme un père qui râle souvent, notamment sur les devoirs. Il assume ce trait de caractère sans détour, tout en expliquant qu’il fait partie de son rôle de cadrer et de pousser ses enfants, même si cela le rend parfois « un peu lourd ».
L’autorité, un combat de tous les jours
Franck Dubosc souligne également la difficulté de faire respecter une autorité parentale stable, surtout lorsque les enfants, notamment en grandissant, passent très vite à autre chose après un conflit. Cette capacité qu’ont les jeunes à oublier et repartir comme si de rien n’était peut déstabiliser un parent qui, lui, reste souvent affecté plus longtemps.
Un duo parental essentiel dans l’éducation
Il insiste aussi sur l’importance de la cohésion entre parents. Pour lui, un couple parental doit fonctionner comme une équipe soudée : une entité unie face aux enfants, sans faille ni division visible, pour maintenir un cadre solide et rassurant.
L’adolescence : le moment idéal pour être présent
Aujourd’hui, alors que ses enfants sont adolescents, Franck Dubosc estime que c’est maintenant qu’ils ont le plus besoin de lui. À ses yeux, cette phase de transition vers l’âge adulte nécessite une présence accrue, des repères stables et une attention plus fine aux besoins émotionnels.
Une reconnaissance touchante envers un mentor
En fin d’épisode, l’acteur adresse un mot de gratitude à Arnaud Brillant, qu’il considère comme un pilier dans le lancement de sa carrière. Cette reconnaissance sincère ajoute une touche de tendresse et d’humilité à cet entretien déjà très personnel.
