Au lendemain de l’élection de Miss France, la ville d’Amiens accueillait un tout autre concours ce dimanche 7 décembre 2025. Ana-Maria Ciortea, candidate des Hautes-Pyrénées, a été élue Super Mamie 2026 devant un jury de célébrités, succédant ainsi aux reines de beauté avec un message fort relayé par France 3 : il n’y a pas d’âge pour oser.
L’effervescence des concours de beauté n’est pas retombée avec le sacre de Miss France.
Ce dimanche, la Comédie de Picardie à Amiens vibrait pour la 29e édition de l’élection de Super Mamie. Sous le regard d’un jury prestigieux composé notamment de Julie Pietri, Sophie Darel ou encore Danièle Gilbert, sept candidates régionales, âgées de 58 à 90 ans, espéraient décrocher la couronne nationale.
C’est finalement Ana-Maria Ciortea qui a su conquérir le cœur du public et des jurés. Venue tout droit des Hautes-Pyrénées, cette traductrice et interprète de profession succède à la précédente lauréate avec émotion. Comme le rapporte France 3, la nouvelle ambassadrice des séniors vit ce moment « comme dans un rêve » et compte bien célébrer cette victoire en famille, pilier central de son aventure.
Mais elle n’a pas été la seule à briller sous les projecteurs picards.
Un show placé sous le signe de la famille
Si le titre officiel revient à Ana-Maria, le public internaute a plébiscité Ginette, des Alpes-Maritimes, qui repart avec l’écharpe « 2.0 ». Loin des simples critères physiques, ce concours valorise avant tout le dynamisme, la joie de vivre et l’engagement familial des participantes, comme l’a rappelé l’organisation.
L’émotion était palpable lors des épreuves, conçues pour mettre en lumière les liens intergénérationnels. Chaque « Super Mamie » a été présentée tour à tour par ses enfants puis ses petits-enfants. Le petit-fils de la gagnante a d’ailleurs confié à nos confrères de France 3 sa fierté, expliquant avoir tout fait pour « faire rigoler les gens » et vouloir profiter de chaque instant avec sa grand-mère.
À domicile, Danielle Fontaine a, elle aussi, marqué les esprits.
« Il n’y a pas d’âge pour oser »
La représentante amiénoise a relevé le défi artistique en interprétant le classique Non, je ne regrette rien d’Édith Piaf. Un moment de grâce qui incarne parfaitement la philosophie de Fabienne Olivier, créatrice de l’événement inspiré d’un concept américain né en 1997.
L’objectif affiché est clair : permettre aux familles de sortir de l’ombre ces femmes inspirantes. Sans limite d’âge, le concours célèbre la vie après 50 ans. Après un week-end glamour en parallèle de Miss France, Ana-Maria Ciortea résume l’esprit de cette journée avec une formule que France 3 a relayée : « Il n’y a pas d’âge pour oser. »
Un message universel qui résonne bien au-delà de la Picardie.
