C’est une nouvelle qui inquiète le paysage politique français ce lundi. François Bayrou, maire de Pau et ancien chef du gouvernement, a été admis d’urgence à l’hôpital. Frappé par une grippe jugée « très sévère », l’homme d’État de 74 ans doit suspendre toutes ses activités, alors que l’épidémie flambe dans tout l’Hexagone.
Le fauteuil du maire restera vide ce soir au conseil municipal. C’est une image rare pour les habitants de Pau, habitués à l’omniprésence de leur édile. Mais le corps médical a été formel : l’état de santé de François Bayrou impose un repos strict et immédiat.
Hospitalisé ce lundi 15 décembre 2025 au Centre hospitalier de Pau, l’ancien Premier ministre subit les conséquences d’une infection virale particulièrement virulente. Si la mairie se veut rassurante en affirmant que « son état s’améliore », elle précise néanmoins qu’une surveillance hospitalière reste indispensable pour les jours à venir.
Un agenda politique totalement bouleversé
Pour celui qui occupait encore Matignon en septembre dernier, ce coup d’arrêt est brutal. François Bayrou, âgé de 74 ans, avait déjà signalé une fatigue lors d’un forum citoyen le 5 décembre, évoquant un début de grippe. La situation s’est visiblement dégradée ce week-end, nécessitant cette prise en charge hospitalière.
Selon le communiqué officiel de la ville, relayé par La République des Pyrénées, les conséquences immédiates sont claires :
- Annulation totale de l’agenda de la semaine.
- Absence confirmée au conseil municipal de ce lundi soir.
- Absence confirmée au Conseil communautaire prévu ce jeudi.
Cette hospitalisation intervient à un moment charnière. Maire depuis 2014, le président du MoDem est pressenti pour briguer un troisième mandat lors des élections municipales de mars 2026, bien qu’il n’ait pas encore officialisé sa candidature.
La France en alerte rouge épidémique
Le cas de François Bayrou est loin d’être isolé et illustre la violence de la vague hivernale actuelle. D’après les données de Santé publique France publiées le 10 décembre, la situation sanitaire est critique sur le territoire.
Les indicateurs virent au rouge vif :
- L’activité grippale est en « forte augmentation » depuis début décembre.
- Toutes les régions de l’Hexagone sont en phase épidémique, à l’exception de la Corse.
- Les hospitalisations pour syndromes grippaux chez les plus de 65 ans sont en hausse significative.
Ce contexte épidémique tendu rappelle que la grippe saisonnière reste une pathologie à ne pas sous-estimer, particulièrement pour les seniors, même lorsqu’ils disposent de la constitution robuste d’un ancien Premier ministre.
Et vous, avez-vous constaté une recrudescence des virus hivernaux dans votre entourage cette année ? La vaccination reste-t-elle selon vous la meilleure arme ? Partagez votre avis en commentaire.
