Les ménages modestes peuvent marquer la date sur leur calendrier. Au 1er janvier 2026, le SMIC devrait augmenter mécaniquement de 1,4 %, soit un gain d’environ 25 euros mensuels. Une revalorisation basée sur l’inflation et confirmée par Les Échos, qui interviendra sans coup de pouce politique supplémentaire.
Le portefeuille des Français scrute cette échéance avec une attention particulière.
Selon les informations rapportées par Les Échos, le mécanisme légal de revalorisation va s’enclencher automatiquement dès le début de l’année. Il prévoit une hausse de 1,4 %, calculée strictement sur la base des indicateurs économiques récents, notamment l’inflation supportée par les ménages les plus précaires.
Concrètement, pour les 3,1 millions de salariés actuellement payés au salaire minimum, cela se traduira par un gain mensuel estimé à 25 euros. Si cette somme peut sembler modeste face au coût de la vie, elle permet toutefois au SMIC de suivre la courbe des prix sans décrocher, confirmant l’absence de volonté gouvernementale d’aller au-delà du minimum légal.
L’impact : le pouvoir d’achat sous surveillance
C’est une bouffée d’oxygène, mais la question de sa suffisance reste entière.
Cette revalorisation mécanique a pour unique but de protéger le pouvoir d’achat des travailleurs. Même si l’inflation globale montre des signes de ralentissement, les postes de dépenses incompressibles comme l’énergie ou l’alimentation pèsent toujours lourd dans le budget des foyers concernés.
Le mécanisme : pas de cadeau, juste la loi
L’exécutif ne mettra pas la main à la poche pour un geste supplémentaire.
Le calcul de cette augmentation repose sur une formule mathématique intangible, qui combine deux critères précis :
- L’inflation constatée pour les 20 % de ménages aux revenus les plus faibles.
- La moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et employés.
C’est l’application stricte de cette règle qui aboutit au chiffre de +1,4 %.
Le décret officiel viendra sceller ce montant dans les semaines à venir.
