Fondée en 2014, la plateforme française Privateaser s’impose désormais comme l’incontournable de l’événementiel de groupe. Avec un million d’utilisateurs et 7 000 partenaires, la startup fondée par Nicolas Furlani transforme la corvée de réservation en une expérience fluide, gratuite et digitale, redéfinissant notre manière de nous réunir.
La fin du parcours du combattant
Organiser un anniversaire ou un afterwork a longtemps ressemblé à un chemin de croix logistique.
Il fallait appeler dix lieux, négocier les tarifs, gérer les disponibilités incertaines et espérer que l’ambiance soit au rendez-vous. Cette friction, inhérente à la vie sociale urbaine, appartient désormais au passé grâce à la digitalisation agressive du secteur.
Privateaser a identifié cette douleur et l’a supprimée.
En centralisant l’offre de bars, restaurants et lieux privatisables sur une interface unique, la plateforme ne se contente pas de lister des adresses : elle garantit la disponibilité et simplifie l’accès. Ce qui prenait des heures se règle désormais en quelques clics, avec ou sans accompagnement humain.
Un million de preuves de confiance
Ce chiffre n’est pas anodin : 1 million d’utilisateurs.
C’est le seuil critique qui transforme une « application pratique » en un réflexe sociétal. La startup ne touche plus seulement les organisateurs de soirées étudiantes, mais couvre désormais tout le spectre des interactions sociales :
- Les particuliers pour des anniversaires ou des retrouvailles.
- Les entreprises pour des événements corporate structurés.
- Les familles pour des moments de vie marquants.
Cette adoption massive valide une thèse simple : la technologie doit s’effacer pour laisser place à l’humain.
Une proposition de valeur radicale
Là où les modèles classiques d’intermédiation grignotent des marges, Privateaser frappe fort.
Leur promesse actuelle est disruptive : un service 100 % gratuit et sans commission, ni pour l’utilisateur, ni pour le lieu au moment de la réservation standard. Cette approche audacieuse vise à lever tous les freins à l’usage. Pour l’utilisateur, c’est la garantie du meilleur prix ; pour le lieu, c’est l’assurance d’un remplissage sans pénalité financière directe sur la transaction.
C’est une stratégie de volume et de flux qualifié.
En supprimant les barrières financières à l’entrée, Privateaser s’assure une liquidité maximale de son marché. Le but est de devenir le point d’entrée unique de toute recherche événementielle en France et en Belgique.
Le partenaire caché des restaurateurs
Pour les 7 000 établissements partenaires, la plateforme est bien plus qu’un simple carnet de réservations.
C’est un apporteur d’affaires vital. Dans un secteur où les coûts fixes sont élevés et la concurrence féroce, remplir ses tables les soirs de semaine ou optimiser une arrière-salle peut faire la différence entre la rentabilité et la perte. Privateaser valorise ces espaces souvent sous-exploités en leur envoyant un flux de clients prêts à consommer.
Cette relation gagnant-gagnant est le véritable moteur économique de la structure.
La vision de Nicolas Furlani
Au-delà des métriques, c’est une mission sociale qui anime les fondateurs.
Pour Nicolas Furlani, fondateur de la pépite française, la technologie n’est qu’un moyen logistique au service d’une finalité émotionnelle. Il refuse de se voir comme un simple organisateur d’événements. Sa cible, c’est l’élimination de la charge mentale.
Il résume cette philosophie par une volonté de retour à l’essentiel :
« Nous voulons permettre à chacun de se concentrer sur l’essentiel : le plaisir d’être ensemble. »
Une expansion qui ne fait que commencer
Avec une présence établie dans plus de 10 grandes villes, dont Paris et Bruxelles, le maillage territorial s’accélère.
Les « milliers de réservations » mensuelles générées par la plateforme témoignent d’une mécanique bien huilée. Le marché de la réservation de groupe, longtemps fragmenté et artisanal, a trouvé son champion national.
L’avenir pour Privateaser ?
Il réside probablement dans l’approfondissement de cette digitalisation, en offrant toujours plus de services aux établissements pour qu’ils puissent, eux aussi, se concentrer sur leur métier : l’hospitalité. Pour l’heure, la promesse est tenue : réserver est devenu aussi simple que de commander un VTC.
