Une arbitre demande à Jelena Ostapenko de prouver la conformité de sa tenue lors d’un match d’entraînement. La sixième mondiale doit soulever sa jupe devant l’officiel pour justifier la couleur de ses dessous. Cette intervention intervient alors que le règlement sur les sous-vêtements féminins a été assoupli depuis 2023.
La joueuse lettone Jelena Ostapenko s’est retrouvée dans une situation embarrassante mercredi sur les courts de Wimbledon. Durant son entraînement en double avec la Taïwanaise Hsieh Su-we, l’arbitre Jamie Crowson a interpellé la 6e joueuse mondiale au sujet de son sous-vêtement vert, estimé non conforme au dress code traditionnel.
L’officiel exigeait que la Lettone porte uniquement du blanc sous sa tenue de jeu. Face à cette remontrance, Ostapenko a dû exposer son shorty pour démontrer sa conformité réglementaire, geste qu’elle a vécu avec agacement.
Règlement modernisé depuis deux ans
L’intervention de l’arbitre s’avère pourtant infondée selon les nouvelles dispositions. Depuis 2023, le All England Lawn Tennis Club autorise les joueuses à porter des dessous colorés, pourvu qu’ils restent plus courts que leur short ou jupe. Cette modification du code vestimentaire vise à réduire le stress lié aux règles menstruelles pendant la compétition.
Sally Bolton, directrice du tournoi, avait justifié cette évolution pour « éliminer toute source d’anxiété supplémentaire » chez les participantes. L’objectif consistait à leur permettre de se concentrer exclusivement sur leur tennis sans contrainte vestimentaire paralysante.
Malgré cet épisode désagréable, le duo Ostapenko-Hsieh a poursuivi sa route dans le tableau. Les deux joueuses disputent leur demi-finale de double ce vendredi en fin d’après-midi.
Côté tournoi
Pourquoi cette règle a-t-elle été modifiée ? La direction souhaitait faciliter la gestion des cycles menstruels des joueuses pendant la quinzaine londonienne.
Quand se déroule leur prochaine rencontre ? La paire affronte ses adversaires en demi-finale vendredi à partir de 18 heures sur les courts anglais.


