Stéphane Larue
Actus

Mohamed Amra de déclare maintenant victime d’une erreur judiciaire

Mohamed Amra de déclare maintenant victime d’une erreur judiciaire
  • Le narcotrafiquant français, arrêté à Bucarest, fait appel de son incarcération.
  • Après avoir accepté son extradition, il se déclare maintenant victime d’une erreur judiciaire.
  • Les autorités roumaines estiment que son retour en France est déjà acté.
  • Revirement de Mohamed Amra
  • Arrêté en Roumanie après neuf mois de cavale, Mohamed Amra, figure du trafic de drogue en France, a fait volte-face en faisant appel de sa détention à Bucarest. Il affirme être victime d’une erreur judiciaire et demande sa libération.
  • Initialement, il avait accepté son extradition vers la France. Cependant, son avocate Maria Marcu a expliqué ce changement de position, déclarant qu’il conteste toute culpabilité et qu’un recours a été déposé en conséquence.
  • Malgré cet appel, des sources judiciaires roumaines jugent la démarche irrecevable, estimant que la décision d’extradition est définitive en vertu du droit local.
  • Une cavale qui a pris fin à Bucarest
  • Recherché depuis son évasion spectaculaire du 14 mai 2024, qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires lors de l’attaque d’un fourgon au péage d’Incarville, Mohamed Amra a été interpellé le 22 février dans la capitale roumaine.
  • Il vivait à Bucarest depuis le 8 février, sous une fausse identité, et résidait dans un appartement de luxe situé à Ilfov, une banlieue chic, qu’il avait loué pour six mois.
  • Une enquête toujours en cours
  • En France, l’affaire Mohamed Amra mobilise encore les forces de l’ordre :
  • 22 personnes sont actuellement en garde à vue.
  • Deux Français ont été arrêtés au Maroc.
  • Un autre suspect a été interpellé en Espagne.
  • Les investigations se poursuivent pour déterminer les complicités dont il a bénéficié pour organiser sa fuite et pour retracer ses mouvements depuis son évasion.
  • Quelle issue pour son extradition ?
  • Malgré l’appel déposé, le ministre de l’Intérieur français avait déjà précisé que la procédure d’extradition pourrait être bouclée sous deux mois, à condition que tous les recours soient rejetés.
  • L’affaire continue de faire grand bruit en raison des zones d’ombre entourant son réseau et des questions soulevées sur les failles sécuritaires ayant permis son évasion.

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